~ Première rentrée ~

Cette sensation désagréable... Le néant, les ténèbres... Ce sentiment d'oppression étouffante... Tout s'arrêta enfin et Everardus Selwynn apparut en tournoyant, tenant étroitement serrée la main de sa mère. Il ne se faisait jamais au transplanage... Transplanage d'escorte pratiqué par sa mère bien sur.
Sitôt certain que ses pieds étaient bien callés sur un support solide il lacha la main de sa mère et regarda autour de lui.
Ils étaient dans ce qui semblait être une étroite ruelle malodorante. Et encore le mot était faible... Des détritus jonchaient le sol non pâvé qui resemblait plus à un petit marécage qu'à autre chose... Everardus haussa les sourcils et dit à sa mère d'un air docte.

- T'as du te tromper en transplannant maman ça a pas l'air d'être là la Place Darieude.
- Je pense quand même savoir transplaner mon petit Everardus... Seulement il n'y aura pas que des sorciers sur la place et je pense pas que les moldus seraient très compréhensifs s'ils voyaient des gens apparaître de nulle part devant eux.

Bien que le ton de sa mère fût plus amusé qu'autre chose, Everardus ne répondit rien. Il se contenta de suivre les grandes enjambées de sa mère...
Tout en avançant, il n'arrêtait pas dejeter des coups d'oeils incessant au blason de Poudlard qui ornait sa poitrine... Ce qui lui vallut plusieurs gamelles qui firent bien rigoler les moldus qu'ils croisaient.

Après une marche d'une bonne dizaine de minutes, ils arrivèrent à la Place de Darieude.
Everardus marqua un temps d'arrêt, gravant avec délice les détails de cette petite place minable dans sa mémoire... La foule de jeunes de son âge encadrés de leurs parents, les quatres fondateurs, richement vétus comme de grands seigneurs qui étaient présents pour accueuillir les tout premiers élèves de Poudlard, les calèches rangées en ligne toutes marquées du sceau de Poudlard.

- Que vont dire les moldus en voyant le sceau de l'école ?

Andromeda haussa les épaules, perplexe, mais ils eurent la réponse lorsqu'ils surprirent une bribe de conversation de deux moldus qui observaient la scène.

- ... tous habillés pareils en plus... toujours avec ce même blason, c'est louche ça.
- J'ai demandé au grand chevalier avec la longue épée et il m'a dit que c'était les apprentis d'un nouvel ordre monastique fondé sur ordre du pape.
- Seigneur !!! Ne restons pas là, ces genres de gens passent leur temps à bruler des gens un peu trop bizarre pour sorcellerie, s'ils venaient à apprendre que je suis bossu je finirais vite au bucher.

Everardus pouffa de rire en voyant le moldu bossu et son comparse prendre la poudre d'escampette.

- S'ils savaient.

Sa mère eut également un faible sourire. Puis elle sortit une petite valise minuscule de sa poche, regarda furtivement aux alentours si aucun moldu ne regardait et d'un coup de baguette elle rendit sa forme normale à la valise.

- J'adore !!!

Everardus lançait des regards stressés tout autour de lui... Il se rendit compte que jusqu'ici il n'avait eu aucun véritable ami... Quand il habitait toujours au "château" (un simple donjon en bois fortifié) de son père moldu, tous les enfants de son âge voulaient "être son ami" mais c'était juste pour s'attirer les bonnes faveurs du fils du châtelain... En réalité tous se fichaient pas mal d'Everardus.
Il espéra que cette fois ça serait différent... Il voulait se faire de vrais amis mais par ou commencer ??? Que faire ???
Il se tourna vers sa mère et la vit adresser un sourire et un petit geste de la main à une belle femme portant une robe bleue finement brodée ainsi qu'un riche diadème.

- CA ALORS !!!!!! Tu es amie avec Rowena Serdaigle ?!?!?
- Oulàààà non. Je l'ai juste vaguement rencontrée deux trois fois, mais de là à dire que c'est une amie, ça serait mentir.
- J'aimerais bien aller à Serdaigle alors...
- Il faut que tu reste conscient que toutes les maisons se valent... Ces quatres sorciers sont les meilleurs au monde et...
- Ils sont à égalité ou yen a un plus fort que les autres ?

Andromeda marqua un temps d'hésitation... Les récits des prouesses des quatres fondateurs étaient légions mais il était difficile de les départager.
Pour finir elle répondit.

- Oui ils sont égaux... Seulement ils ont chacun leur domaine de prédilection...
- Ok...
- Bon, il est temps que j'y aille... Je... Je suis heureuse pour toi mon fils, c'est la meilleure chose qui pouvait t'arriver.
- Merci M'man.

Everardus vit sa mère s'éloigner en direction de la ruelle d'ou ils étaient venus. Il était heureux de pouvoir enfin se faire de vrais amis, mais en même temps il ressentit un choc en la voyant partir... Pendant six ans il avait pensé qu'elle l'avait abandonné alors qu'elle était toujours à moins de cent mètres de lui, invisible ou sous polynectar, toujours prête à le protéger.
Puis pendant deux ans ils étaient restés seuls sur cette petite île au milieu de ce lac, ne sortant que pour aller chercher de quoi se nourrir...
Et là elle n'était plus là... Il était vraiment seul...

Il secoua la tête pour chasser la tristesse qui le secouait... Il ne manquerait plus que ça, qu'il pleure en public !!!
Après avoir assez efficacement reprit le contrôle de soi il regarda autour de lui en quête de "gens".
Il se rendit alors compte qu'il n'y avait pas tellement de jeunes que ça... En fait ils étaient arrivés dans les premiers... Il vit deux filles sur un banc, l'une d'elle semblait en vouloir à tout le monde... Everardus se dit qu'il ne vallait mieux pas aller par là, il vit une fille trainer une énorme valise en lançant des regards de tous côtés apparemment elle aussi en quête de "gens"... Comme lui.

Il s'approcha de la fille... Ou plutôt il convergea dans la même direction en faisant semblant de pas l'avoir vue, ne sachant trop comment l'aborder...

Sally tourna doucement la tête vers la fille.Elle semblait vexée, bah tant pis Sally s'en foutait c'était même amusant d'enrgait les gens surtout que chaqu'un à son caractère propre et à donc une façon differente de réagir aux "attaques" de Sally!

"Ah ben comme çà tout le monde est content!"

Lui répondit-elle d'un ton sec et cassant, elle n'avait aucune envie de parler et encore moin à une inconnue stupide, en fait pas si stupide que çà car elle avait comprit qu'il fallait mieu pour elle de ne pas l'embetter.

*C'est çà va t'en!*

Elle entendit vaguement un murmure mais ne distingua pas vraiment les paroles de Charlie tant la foule était bruyante, elle ne perçut que quelques mots, sufisant pour comprendre les pensées de la jeune fille.

*Mais qu'est-ce qu'elle veut elle? Je vais la taper moi!*

Elle se leva avec dans l'idée de remettre Charlie en place quand elle entendit un voix familière, elle grimaça en l'entendant:

"Sally, ah je t'ai retrouvée, je vais partir puisque tu y tient tant, mais par pitier soit corecte avec les gens d'accord ma cherie?"

Madame Brigton semblait un peu éssouflée, mais l'expression sur son visage était un grand soulagement, elle semblai pourtant un peu mécontenet de l'hatitude de sa fille...
Sally ignora les propos de sa mère et regarda devant elle les yeux dans le vague.

[H.J > désoler pour le message pourit, j'ai pas d'inspiration...]

Tandis qu'Elisabeth Brigton s'arrachait les cheveux (c'est une image hein ^^) quand à l'éducation de sa fille, cette dernière venait de remarquée alors une grande femme aux allures élegante s'aprocher d'une famille, elle vit alors un homme qui marchait d'un pas assuré, Sally constata avec horreur que l'homme en question se dirigeait vers elle et sa mère.
Elle se leva dans l'éspoir de s'enfuire sans que celui-ci ne la voit, malheureusement il venait d'arriver et sa mère qui s'empressa de serrer la main que le fondateur lui tendait et répondit avec un voix intimidée:

-Bonjour...Euh oui, Sally est effectivement une de vos élèves!

Elisabeth regarda impressionnée Godric Gryffondor.
Sally elle trouvait l'homme un peu désagrèable, mais bon comme c'est l'un des fondateurs mieu vallait pour elle de ne pas se faire trop remarquée dès le premier jour!
Elle conserva néanmoin une atitude désinvolte et fort ennuyée, elle répondit à son tours avec un ton mielleux qui ne lui appartenais pas:

-Sally c'est moi, elle se montra du doigt, d'ailleurs j'aurais une question à vous posez si cela ne vous derange pas trop... elle jeta un coup d'oeil autour d'elle avant de continuer, vous savez à quelle heure exactement nous partons?

Sa question était un peu audacieuse au yeux de sa mère, mais pour Sally elle était capitale de savoir quand elle pourait enfin se débarassée de sa mère!

Une grande agitation régnait sur la place de Darieude.
Beaucoup de silhouettes qui se pressaient devant les calèches.
Du bruit, des paroles, parfois quelques cris.
Des chouettes et hiboux qui volaient un peu dans tous les sens ...
Et de grands yeux verts impressionnés qui regardaient tout ce cirque.

Eva était débout devant la place de Darieude et regardait cette agitation, avec, dans la poitrine, un sentiment de peur, d'étonnement et d'excitation. Le grand jour était enfin arrivé. La rentrée à Poudlard, la toute nouvelle école de sorcellerie. Eva sentait naître, en elle, une grande envie de pousser un cri de joie, de courir partout, de devenir amie avec tout le monde, de connaître tout le monde ... Mais elle ne le ferait pas. Ses petits pieds, sur un trottoir, étaient surplombés de deux guêtres en laine bleue, et encore au-dessus, une jupe rapiécée et des leggins. Eva portait aussi un gros pull rayé avec des badges et un berêt en jean. Sur son dos, un sac à dos vert fluo (badgé lui aussi) tellement lourd qu'Eva devait se courber un peu. Epuisée, elle le laissa tomber sur le sol et regarda encore une fois autour d'elle.

*Un petit pas pour moi, un grand pas pour ... euh ... les autres.*

La jeune fille reprit son sac et marcha alors jusqu'au centre de la place. Les calèches étaient bien là. Et elles partiraient bientôt. Zut ! Il était 11 ans moins le quart ! Plus qu'un quart d'heure. Un quart d'heure pour connaître plein de monde. Eva voyait déjà plusieurs élèves qui s'installaient dans les calèches. Elle remarqua particulièrement 3 personnes : Un adulte qui était sûrement Godric Gryffondor -elle le savait car elle l'avait déjà vu dans un livre- une fille de son âge au visage pâle et aux airs arrogants et enfin une autre jeune fille aux beaux cheveux foncés et aux airs joyeux. Elle ne conaissait pas son nom, mais la Eva avait envie de lui parler. Elle s'approcha donc de cette fille, lui sourit et fit :

- Salut ! Toi aussi tu es nouvelle, nan ? Tu vas à Poudlard ?

Vu l'air de bonne humeur et le sourire de la fille, elle devait être sympa. Puis Eva remarqua aussi un garçon qui venait d'arriver, sortir d'une calèche tirée par 4 magnifiques chevaux blancs. Elle lui sourit puis se retourna vers la fille.

(Hj : C'est à toi qu'Eva parle, Lara ^^)

Eva attendait la réponse de la jeune fille qui ne tarda pas à arriver. Cette fille avait l'air sympa, et elle rigola avant de répondre. Alors elle allait à Poudlard, elle aussi ! Cool ! En même temps, c'était évident, vu sa valise ... Alors Eva répondit en souriant toujours :

- Eva. Moi aussi je vais dans ce collège, mais bon, je ne suis pas vraiment douée en Magie ...

Puis Eva regarda sa montre. 10 heures 54. Oups ! IL faudrait bientôt y aller ... La jeune fille allait parler à sa future amie lorsque que Lara prit la parole. Le trajet jusqu'à Poudlard, ensemble ? Bien sûr !

- C'est ce que j'allais te demander ^^ ! Alors j'accepte !

Eva reprit donc son gros et lourd sac à dos vert, vérifia d'un signe de tête que Lara la suivait avant de marcher jusqu'à une calèche. C'était grand et cela avait l'air confortable. La nouvelle élève de Poudlard s'y installa donc, posa son sac à ses pids et invita Lara à s'assoir. Ca y est. Elle allait partir. Dans quelques heures, Lara et elle seraient dans la nouvelle école de Sorcellerie de Grande-Bretagne, pour y passer sept ans d'étude et exercer un métier, plus tard. Eva allait rencontrer sûrement plein de nouvelles personnes, voir de nouveaux professeurs, apprendre à se servir de sa baguette magique ... Elle avait tellement hâte d'y arriver !

(Hj : Désolée, c'est court et pourri -_-')

Voilà un moment que Malvina était assise sur un banc taillé grossièrement, légèrement à l'écart de l'agitation de la foule. Vu de l'extérieur, il était facile de comprendre que quelque chose d'anormale se passait sur la Place de Darieude. Si seulement les enfants de son âge n'avaient pas eu l'air aussi excités... Malvina voyait très bien les regards interrogateurs des moldus qui passaient et repassaient devant eux. Certains mêmes s'arrêtaient quelques instants, les yeux plissés, certainement dans l'espoir d'être les premiers à désigner des sorciers à mettre au bucher. Heureusement, mis à part cette agitation soudaine, rien de laissait voir une quelconque magie dans cet attroupement.

Malvina était seule, et s'en contentait bien. Ses parents l'avaient accompagnés et s'étaient empressés de partir. Voir tout ces moldus avaient suffit à les faire fuir. La jeune fille aux cheveux blonds, elle, n'en était pas arrivé là. Elle se contentait de les ignorer ou de lancer un de ces regards tranchants à quiconque la regardait avec un peu trop d'insistance.
Et il faut dire que les regards étaient bien obligés de se poser sur elle. Malvina était tout à fait remarquable dans cette robe noir qui lui serrait la taille à n'en plus pouvoir respirer. Une cape rouge sur les épaules, ses cheveux blonds relevés en un chignon qui la grandissait largement. Et en dernier témoignage de son rang social, elle avait autour du cou un médaillon en or avec lequel elle s'amusait en attendant d'entrer dans les calèches aux armoiries de l'école de sorcellerie Poudlard.
Elle tira sur sa grosse valise pour la rapprocher d'elle, ne faisant pas confiance aux moldus tout autour et commença bientôt à se plaindre à voix tout à fait perceptible de n'avoir personne pour lui surveiller ses affaires.

La jeune fille n'aurait jamais avouée qu'elle appréhendait ce voyage vers l'inconnu. Elle ignorait ce qui l'attendait à vrai dire... Comme tout les autres élèves présents sur les lieux. Elle observait donc silencieusement. Elle avait bien apperçu une fille qui lui ressemblait, du moins avait-elle vu en elle le même regard hautain et distant. Elle verrait bien par la suite à qui elle jugerait bon de parler.

HRP: Désolé pour le temps de réponse, la récupération suite à mon week-end a été plus longue que prévue lol ^^.

Everardus vit avec grand plaisir que la fille dont il s'était approché lui avait adressé la parole. Ele s'appelait Lara, un joli prénom. C'est alors seulement qu'il remarqua l'accoutrement de la jeune fille... Il se demanda comment il avait fait pour pas le remarquer plutôt... Apparemment tout le monde avait remarqué sa robe rouge vif. D'ailleurs une autre fille était déjà en train de se diriger vers eux.

- Salut. Oui moi aussi je viens à Poudlard. Je m'appelle Everardus.

Il était en train de se demander ce qu'il allait bien pouvoir dire d'autre à cette nouvelle hypothétique-première-amie lorsqu'une autre fille se joignit à eux et entreprit de faire connaissance avec Lara.
Par pure politesse, mais aussi légèrement vexé, Everardus ne dit pas mot à la prénommée Eva, vu que cette dernière n'avait adressée la parole qu'à Lara.
En revanche lorsqu'Eva émit un doute quand à ses capacités magique, Everardus laissa échapper d'une petite voix rassurante.

- Je pense pas que les autres de notre âge soient spécialement doués non plus, on est là pour apprendre, donc je pense pas qu'il y ai à s'inquiéter...

Everardus ne continua pas plus, conscient d'avoir plus ou moins interrompu les deux jeunes filles. Mais elles ne semblèrent pas s'en offusquer.
En revanche, il eut un petit air déçu lorsque Lara et Eva s'éloignèrent sans lui proposer de se joindre à elles. Il lança alors un regard circulaire sur la place pour voir les autres gens. Il eut juste le temps de voir un garçon monter dans une calèche... Pendant un instant il avait eut peur d'être le seul garçon...
Il entendit une voix hautaine se plaindre de ne pas avoir de serviteur, il haussa les sourcils tout en prenant soin de ne pas regarder ladite personne.